Culte du samedi 22 décembre
2012, chapelle des Crêts
Dans deux jours c’est la veille de Noël. Nous tous
connaissons la routine de Noël – elle est devenue une
partie de nous. Mais il nous faux quand même réfléchir
de temps en temps, afin de redécouvrir le miracle, le grand
mystère de l’incarnation.
Comme d’habitude nous partageons les cantiques et les belles
histoires de la Bible – et il est bon de le faire, de nous
réjouir ensemble une fois par année -- de fêter
cette naissance phénoménale.
Luc nous raconte l’annonce par l’ange Gabriel de la naissance
du Christ, qui a soulevé pas mal de surprise chez Marie, la
vierge. On se rappelle du rêve de Joseph, lorsqu’il
s’est rendu compte que Marie était enceinte. Le
pauvre – il aussi a eu une grande surprise, mais tout est bien
qui finit bien. On se rend compte de la pauvreté de la famille
et de la simplicité de l’accouchement dans l’étable,
de la pauvre mangeoire, où le nouveau né a été couché.
Mais pourquoi est ce que nous nous réjouissons ? Il
s’agit de la promesse de salut. C’est à cause
du message transcendantale d’amour et de pardon. La fête
de Noël sans connaissance de cause serait banale. Voilà la
raison pour laquelle il convient de s’avancer au ministère
de Christ et de se rappeler du message dans le sermon de la montagne
(Matthieu 5) – ce beau message de fraternité et
de modestie. Dans Matthieu 23 :8 nous lisons que nous
sommes tous frères, et que « celui qui s’élèvera
sera abaissé et celui qui s’abaissera sera élevé ».
J’aime particulièrement le texte de l’épitre
de Jacques, selon laquelle nous sommes appelés à vivre
la parole de vérité, et à mettre en pratique
la parole et ne nous contenter pas simplement de l’écouter
pendant le culte. Jacques nous interpelle :
« Mes
frères et sœurs, que sert-il-a quelqu’un de dire
qu’il à la foi, s’il n’a pas les œuvres ?
Cette foi peut-elle le sauver ? Si un frère ou une sœur
sont nus et manquent de la nourriture de chaque jour, et que l’un
de vous leur dise : ‘Partez en paix, mettez-vous au chaud
et rassasiez vous’ sans pourvoir à leurs besoins physiques, à quoi
cela sert-il ? Il en va de même pour la foi :
si elle ne produit pas d’œuvres, elle est morte en elle-même. »
Moi, j’admire la parabole du bon Samaritain. Chez Luc
10 :28-37 nous lisons que Jésus nous raconte une scène
où un homme descendait de Jérusalem à Jéricho
tomba entre les mains de brigands qui le dépouillèrent,
le rouèrent de coups et s’en allèrent en le laissant à moitié mort. Un
prêtre passa à coté sans lui prêter attention, un
Lévite passa également à distance. Mais
un Samaritain en voyage fut rempli de compassion, il s’approcha
de lui et banda ses plaies, plus il le mit sur sa propre monture,
le conduisit dans une auberge et prit soin de lui. » Voilà la
fraternité, voilà la pratique du Christianisme – c.à.d.
le mode d’emploi.
Cela m’amène à l’exemple de St. Martin,
Evêque de Tours, Martin le Miséricordieux, qui un
soir d’hiver en 338 à Amiens partagea son manteau avec
un pauvre. Voilà le mode d’emploi de notre foi
pratique. Nous lisons dans Matthieu 23 versets 33-37 : « j’ai
eu faim et vous m’avez donné à manger ;
j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire ;
j’étais étranger et vous m’avez accueilli ;
j’étais nu et vous m’avez habillé ;
j’étais malade et vous m’avez rendu visite ;
j’étais en prison et vous êtes venus vers moi ». Est-ce
que nous agissons comme cela ?
Voilà le message de la naissance du Christ. Il est né pour
nous apprendre la miséricorde, pour nous apprendre la solidarité. C’est
ainsi que je vous souhaite joyeux Noël plein de lumière
et une heureuse année 2013 pleine de charité.
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