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amor vincit omnis (Virgilius, Eclogae 10, 69)
 
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Culte du samedi 22 décembre 2012, chapelle des Crêts


Dans deux jours c’est la veille de Noël.  Nous tous connaissons la routine de Noël – elle est devenue une partie de nous.  Mais il nous faux quand même réfléchir de temps en temps, afin de redécouvrir le miracle, le grand mystère de l’incarnation.

Comme d’habitude nous partageons les cantiques et les belles histoires de la Bible – et il est bon de le faire, de nous réjouir ensemble une fois par année -- de fêter cette naissance phénoménale.

Luc nous raconte l’annonce par l’ange Gabriel de la naissance du Christ, qui a soulevé pas mal de surprise chez Marie, la vierge.  On se rappelle du rêve de Joseph, lorsqu’il s’est rendu compte que Marie était enceinte.  Le pauvre – il aussi a eu une grande surprise, mais tout est bien qui finit bien. On se rend compte de la pauvreté de la famille et de la simplicité de l’accouchement dans l’étable, de la pauvre mangeoire, où le nouveau né a été couché.

Mais pourquoi est ce que nous nous réjouissons ?  Il s’agit de la promesse de salut.  C’est à cause du message transcendantale d’amour et de pardon. La fête de Noël sans connaissance de cause serait banale.  Voilà la raison pour laquelle il convient de s’avancer au ministère de Christ et de se rappeler du message dans le sermon de la montagne (Matthieu 5)  – ce beau message de fraternité et de modestie.  Dans Matthieu 23 :8 nous lisons que nous sommes tous frères, et que « celui qui s’élèvera sera abaissé et celui qui s’abaissera sera élevé ».

J’aime particulièrement le texte de l’épitre de Jacques, selon laquelle nous sommes appelés à vivre la parole de vérité, et à mettre en pratique la parole et ne nous contenter pas simplement de l’écouter pendant le culte.  Jacques nous interpelle : 

« Mes frères et sœurs, que sert-il-a quelqu’un de dire qu’il à la foi, s’il n’a pas les œuvres ? Cette foi peut-elle le sauver ? Si un frère ou une sœur sont nus et manquent de la nourriture de chaque jour, et que l’un de vous leur dise : ‘Partez en paix, mettez-vous au chaud et rassasiez vous’ sans pourvoir à leurs besoins physiques, à quoi cela sert-il ?  Il en va de même pour la foi : si elle ne produit pas d’œuvres, elle est morte en elle-même. »

Moi, j’admire la parabole du bon Samaritain.  Chez Luc 10 :28-37 nous lisons que Jésus nous raconte une scène où un homme descendait de Jérusalem à Jéricho tomba entre les mains de brigands qui le dépouillèrent, le rouèrent de coups et s’en allèrent en le laissant à moitié mort.  Un prêtre passa à coté sans lui prêter attention,  un Lévite passa également à distance.  Mais un Samaritain en voyage fut rempli de compassion, il s’approcha de lui et banda ses plaies, plus  il le mit sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et prit soin de lui. »  Voilà la fraternité, voilà la pratique du Christianisme – c.à.d. le mode d’emploi.

Cela m’amène à l’exemple de St. Martin, Evêque de Tours,  Martin le Miséricordieux, qui  un soir d’hiver en 338 à Amiens partagea son manteau avec un pauvre.  Voilà le mode d’emploi de notre foi pratique.  Nous lisons dans Matthieu 23 versets 33-37 : «  j’ai eu faim et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire ; j’étais étranger et vous m’avez accueilli ; j’étais nu et vous m’avez habillé ; j’étais malade et vous m’avez rendu visite ; j’étais en prison et vous êtes venus vers moi ».   Est-ce que nous agissons comme cela ?

Voilà le message de la naissance du Christ.  Il est né pour nous apprendre la miséricorde, pour nous apprendre la solidarité.  C’est ainsi que je vous souhaite joyeux Noël plein de lumière et une heureuse année 2013 pleine de charité.

 


 

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